lundi 5 décembre 2011

La mesure des infractions en 1809 & 1810

Il était déjà question de sécurité

Etat des arrestations civiles et militaires faites par la gendarmerie impériale
en 1809 et 1810




Infractions


1809    


1810    
Assassins

14


5
Voleurs

42


37
Incendiaires

0


2
Evadés des galères

1


0
Prévenus de divers crimes et délits (voies de fait, viols,
violences...)


25


33
Perturbateurs du repos public

15


9
Mendiants, vagabonds, gens sans aveu

20


21
Arrêtés par mandats de justice

16


6
Militaires

103


81
Conscrits réfractaires

4


1
Marins

0


3
TOTAUX

240


198

lundi 7 novembre 2011

Des élus aujourd'hui disparus.

Les conseillers d'arrondissement du canton de Saint-Blin

Les arrondissements départementaux furent créés par la loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800) Chacun avait un conseil d'arrondissement dont les attributions se réduisaient à fixer les impôts de répartition et à émettre des vœux que le sous-préfet transmettait au conseil général.
Au moment de l'élection des conseillers d'arrondissement, il fallait avoir au moins 25 ans et payer 150F de contributions directes dans le département depuis minimum un an. Les conseillers élus se réunissent chaque année. La durée de leur session ne peut pas excéder 15 jours. Ils nomment un de leurs membres président et un autre secrétaire, et font la répartition des contributions directes entre les villes, bourgs et villages de leurs arrondissements respectifs, et entendent les comptes annuels que rendent les préfets sur l'emploi des centimes additionnels. Les conseils d'arrondissements transmettent aussi les besoins de leurs arrondissements au sous préfet concerné.
Le décret du 10 septembre 1926 supprima 106 arrondissements, réduisant ainsi leurs nombres de 386 à 280, sous prétexte d'économies dans l'administration. Cette réforme fut considérée comme une manipulation électorale.

27/11/1836 VOIRIN Jean Baptiste juge de paix  à Vesaignes sous Lafauche élu au premier tour avec 33 voix sur 41 votants.
Les candidats malchanceux étaient MERENDET-MOREL Pierre Louis de Vesaignes sous Lafauche 7 voix, et SENAULT Théophile Hyacinthe maire de Prez sous Lafauche 1 voix.

28/11/1842 DONNOT Nicolas Antoine propriétaire à Orquevaux est élu au deuxième tour avec 21 voix sur 42. Son adversaire CASSOT Jean Georges Laurent, ancien notaire de Saint-Blin, obtiendra seulement 20 voix.
Au premier tour qui avait eu lieu la veille ils étaient quatre candidats et le battu de second tour était largement en tête. CASSOT avait obtenu 21 voix sur 45, contre 16 à MERANDET-MOREL; seulement 5 pour DONNOT et  3 en faveur de MARGAIN Henry Abraham René.

27/08/1848 CASSOT Adolphe, avocat, obtient 564 voix sur 967 et est élu au premier tour contre MERENDET Pierre Louis propriétaire et maire de Vesaignes sous Lafauche qui en recueillera 402.

1/08/1852 L'avocat CASSOT Adolphe sera brillamment élu avec 1100 voix sur 1229. Il faut bien dire qu'il n'avait aucun adversaire en face de lui.

13/06/1858 CASSOT est à nouveau élu au premier tour avec 1204 voix sur 1221 contre 6 pour MERENDET et 6 suffrages pour AUBERTIN.

19/06/1864 CASSOT obtient toujours une large majorité avec 979 voix sur 997. Il n'a aucun opposant.

12/06/1870 MERENDET MOREL obtient 831 voix sur 1474 et son adversaire du jour VOIRIN Henri 619.

8/10/1871 MERENDET recueille 1048 voix sur 1173 et VOIRIN  68.

4/10/1874 MERENDET Albert est seul candidat et recueille l'unanimité des suffrages exprimés soit 986 voix sur 1150.

1/08/1880 HENRIOT Avoué à Chaumont obtient également l'unanimité des suffrages exprimés avec 1083 voix sur 1276. Il n'y avait pas d'autres candidats.

1/08/1886 HENRIOT est élu au premier tour avec 801 voix sur 1237; DARSONVAL en recueille 246 et DONNOT 39.

31/07/1892 HENRIOT avoué à Chaumont est à nouveau élu avec 669 voix sur 1270; POINSOT en a 538 et MAGNIN Louis 31.

28/07/1895 HENRIOT est réélu avec 771 voix sur 860. Il n'avait pas d'adversaire.

10/09/1897 MAROT Auguste est élu avec 1021 voix sur 1062.

21/01/1901 MAROT est toujours le seul candidat. Il obtient 947 voix sur 1016.

17/07/1904 Trois candidats s'opposent au premier tour. LEBERT Etienne de Saint-Blin, d'opinion progressiste, recueille 379 voix sur 1128. VIARD Paul, radical de Chalvraines, en obtient 375 et JOUBERT, ancien curé d'Aillianville retiré à Vesaignes sous Lafauche étiqueté réactionnaire, 361. Ce dernier ne se représente pas au deuxième tour, qui a lieu le 24/07/1904. La majorité de ceux qui l'avaient soutenus portent alors leurs suffrages sur LEBERT qui avec 674 voix est élu, VIARD en recueillant 439 sur 1128.

28/07/1907 Un seul tour est nécessaire pour départager les deux candidats. HUMBERT Jules est élu avec 609 voix sur 1171 et MICHEL 529.

3/08/1913 HUMBERT Jules qui est seul candidat obtient 802 voix sur 975.

14/12/1919 Le docteur DER KATCHADOURIAN de Saint Blin obtient 559 voix sur 979 contre les 341 suffrages recueillis par le maire du chef lieu de canton MICHEL.  

19/07/1925 DER KATCHADOURIAN est élu avec 660 voix sur 759 votants.

vendredi 7 octobre 2011

La Haute-Marne en 1790

Première carte officielle du département

On notera que  le géographe qui en a dessiné les contours a eu quelques difficultés, ne connaissant pas avec précision les limites des territoires de chacune des communes bordant le département.



mercredi 7 septembre 2011

Langres dans les années 20

Quelques photos de la rue Diderot
















lundi 13 juin 2011

Les meules en grès

Les carrières de Provenchères

    Au point de vue géologique la partie est du canton de Montigny appartient au lias inférieur. L'une des couches qui servent de base à ce terrain le grès infra-liassique s'y trouve à une profondeur assez faible pour être exploitée en différents endroits. Cette couche s'étend jusque dans la partie ouest des cantons de Bourbonne et de Varennes où elle fait ensuite place aux marnes et aux gypses du trias. Dans la partie ouest du canton de Montigny elle s'enfonce sous les argiles et les calcaires.
Suivant son degré de consistance on en extrait du sable, des moellons, des pierres de taille, et des meules à aiguiser. Les carrières de meules les plus renommées étaient celles de Marcilly et de Celles qui étaient exploitées de longues date et presque épuisées. Venaient ensuite celles de Provenchères et de Saulxures. Il y en avait également à Varennes, Arbigny et Champigny sous Varennes.
    Le territoire de Provenchères forme une plaine légèrement inclinée vers le nord et dont l'uniformité n'est interrompue que par quelques monticules peu élevés et par le vallon de la Meuse qui y pénètre en coulant dans le sens est-ouest puis dans la direction du nord. Presque toutes les carrières sont situées à proximité des versants de ce vallon et cela se comprend par la facilité que fournissent les pentes à l'ouverture des travaux et au stockage des déblais. Par la qualité et la quantité de leurs produits les carrières de Provenchères figuraient parmi les meilleures carrières de meules de France. Elles sont d'un grès blanc, homogène et d'une dureté variable selon les lieux d'extractions. On y fabriquait ainsi des meules de toutes dimensions et pour tous les usages tels que la coutellerie, la taillanderie, la verrerie, l'industrie de la porcelaine... Le diamètre des meules n'excédait que très rarement 1m60. Ces grosses meules provenaient alors des Vosges.
    La hauteur des couches de grès variait de 5 à 8 mètres. Elles étaient inclinées en remontant vers la surface du sol. Du moins n'en exploitait-on que les premiers mètres puisque la nature du grès variait selon la profondeur à laquelle on allait l'extraire. A la surface, le grès était généralement blanc, d'un grain fin et serré, alors qu'à partir d'une certaine profondeur il devient jaune et poreux et n'est plus alors propre à la fabrication de meules. L'exploitation de la pierre à meules était donc abandonnée une fois la profondeur de 2 à 3 mètres atteinte.
Outre les meules, qui en sont le principal produit, les carrières de Provenchères fournissaient de la pierre de construction sous forme de pierre de taille et de moellons provenant soit de débris de grès meulier soit de bancs impropres à faire des meules. L'église du village et la plupart de celles des environs sont bâties en grès de Provenchères. L'usage en est ancien puisque dès les XVIème siècle il y avait sur le coteau de la Meuse "les vieilles perrières" qui trahissent des emplacement des carrières épuisées ou abandonnées.
    La fabrique de l'églsie de Provenchères amodiait annuellement le droit d'extraire la pierre. Une déclaration de 1609 fait ainsi ressortir ".... Le droict de traict des perrières audit Provenchères, qui peult valoir de rendement annuel cent sols, étant entretenue au reste des aumônes des bonnes gens". Les carrières ne fournissaient alors que de la pierre à bâtir et de la lave propre à couvrir les toits. Les lieux d'extraction alors exploités ne fournissaient que du grès dur, très bon pour les constructions, mais impropre à la fabrication des meules. Les bancs de bonne qualité n'avaient pas encore été découverts. Il n'y avait donc que deux ou trois familles de pierriers. Avec la Révolution les carrières devinrent communales et les habitants continuèrent à y extraire de la pierre à bâtir. Vers 1802 un habitant de Celles, village renommé pour ses meules, vint s'établir à Provenchères et y ouvrit une carrière. L'emplacement fut vite abandonné. Il en ouvrit une seconde sur le coteau du Moulin qui lui donna plus de satisfaction puisque le banc de grès était facile à exploiter et d'excellente qualité. Le banc d'une hauteur de trois mètres fut le point de départ des premières carrières de meules qui s'ouvrirent de part et d'autre à La vigne et le long de la Voie du moulin.
    C'est ainsi que vit le jour cette industrie à Provenchères. De nombreuses fouilles permirent de reconnaître la qualité du banc de grès et les endroits où il pouvait avantageusement être exploité. Les anciennes carrières communales furent abandonnées. D'autres furent ouvertes dans les lieux-dits suivants: la Voie du moulin; La vigne; Les trous (1840); La raille; Les archots (1860). Le développement de cette industrie avait eu pour conséquence un accroissement rapide de la population puisqu'un certain nombre de familles étrangères au village s'y étaient installées. Il y avait 473 habitants en 1804, 620 en 1833 et 633 en 1851, niveau qu'il conserva jusqu'à la fin du XIXème siècle.

Sources: Archives départementales de Haute-Marne 245T1 d'après une notice de1884 rédigée par  l'instituteur de Varennes Miquée.


lundi 18 avril 2011

Garde nationale et service militaire

La conscription à travers quelques articles de presse
    L’histoire du service militaire nécessite plus que quelques lignes, tant il a subi de modification, aussi bien dans ses modalités de recrutement que dans sa durée.  Ces quelques articles de presse montrent, si besoin en était que tout le monde n’appréciait pas de devoir donner du temps, et parfois sa vie, pour la patrie.

« Le conseil de révision  tiendra à l’hôtel de la préfecture, à Chaumont,  une séance le vendredi 23 avril et une autre le samedi 1er mai, neuf heures du matin.  Les jeunes soldats de la classe de 1829 qui se seraient procurés des remplaçants, pourront les présenter à l’une ou l’autre des deux séances indiquées. MM. Les maires, en donnant au présent avis toute la publicité convenable, voudront bien aussi faire connaître aux jeunes soldats et aux remplaçants, que les demandes en devancement d’appel ne devront être adressées qu’après le 11 mai, à M le sous-intendant militaire de ce département. »
Journal de la Haute-Marne politique, littéraire et d’annonces n°565 du 10/04/1830

Dans le même numéro on peut trouver un « Avis aux conscrits et militaires libérés.
On demande à traiter pour remplacer un conscrit de la réserve de 1828. La famille offre 1000 fr. si le conscrit est appelé, et 400 francs s’il ne l’est pas. S’adresser au bureau du Journal de la Haute-Marne »


Chacun avait sa propre martingale pour essayer de ne pas être tiré au sort. Ainsi le journal le Petit Champenois du 4 février 1886 raconte-t-il ce qui est arrivé à un jeune d'Aillianville "Croiriez vous que dans notre contrée, il existe encore des sorciers et des croyants. Vendredi dernier, avait lieu à Saint-Blin, le tirage au sort des jeunes gens du canton. Un sorcier voulut faire avoir un bon numéro à un de nos jeunes gens, et voici comment il s'y prit: Ce jeune fanatique qui allait mettre la main dans l'urne, mit une pièce de cinquante centimes (à l'effigie du pape, bien entendu) dans son soulier et sous son talon, de manière que la tête fut tournée du côté du pied, et au moment où il avancerait la main gauche, il appuierait fortement sur  la pièce et réciterait une prière dédiée à cette occasion, en regardant le Christ si toutefois il y en avait un dans la salle, dans le cas contraire, il devait en avoir dans sa poche. De cette manière, il n'y aurait qu'un seul bon numéro, il viendrait se coller dans sa main. Notre conscrit exécuta à la lettre ce qui lui avait été recommandé, et il retira de la boite … le numéro … 10. Cruelle déception! Toute la contrée s'est divertie aux dépens de ce pauvre garçon à qui le fanatisme fera tourner la tête."

Les méthodes sont parfois radicales
« La commune de Busson vient d’être le théâtre d’un événement des plus fâcheux ; le brigadier de la gendarmerie d’Andelot ayant reçu l’ordre d’arrêter, dans cette commune un réfractaire de la classe de 1831, se présenta, accompagné de quatre gendarmes, dans la maison de ce jeune homme pour s’en saisir, mais il éprouva de sa part et de celle de son père et de sa sœur, une résistance tellement vigoureuse, qu’il fut obligé de se retirer assez grièvement blessé. Le lendemain, plusieurs brigades réunies sont entrées à Busson et se sont emparés du père et de la sœur de ce réfractaire, mais ce dernier s’est dérobé à leurs recherches. »
Journal de la Haute-Marne politique, littéraire et d’annonces n°758 du 21/12/1833

D’autres au contraire, prennent leur mission à cœur
« On assure que les gardes nationaux d’une commune des environs de Vassy, ne pouvant faire l’exercice, à cause de l’étroitesse du vallon dans lequel ce pays est resserré, ont conçu l’heureuse idée d’aplanir un coteau pour manœuvrer plus librement. On ne peut qu’applaudir au zèle qui anime cette généreuse commune. »
Journal de la Haute-Marne politique, littéraire et d’annonces n°598 du 22/10/1830

mardi 22 février 2011

Une visite de l'Evêque à Nogent

La translation des reliques de l'église de Nogent

A tous ceux qui verront nos présentes lettres, salut et bénédiction de Notre Seigneur Jésus Christ.
L’an mil huit cent soixante dix neuf, le lundi neuf juin, accomplissant le devoir sacré de la visite pastorale dans l’église paroissiale de Nogent, nous avons célébré ainsi qu’il suit la translation solennelle des Saintes Reliques appartenant à la susdite église paroissiale et décrites dans notre procédure canonique de du six avril de la présente année.
Et d’abord nous avons déposé avec respect les quatre petites cassettes mentionnées dans la procédure précitée et nous les avons renfermées dans quatre chasses en terre cuite de style gothique soutenues par des statues d’anges placées auprès du maître autel, deux du côté de l’évangile et deux du côté dé l’épître.
Nous avons ensuite déposé les deux tableaux dans deux chasses en cuivre verni de style gothique : Dans le coussin de ces chasses nous avons déposé toutes les petites parcelles et la poussière des reliques appartenant à des Saints, dont le non n’est connu que de Dieu ; nous avions auparavant renfermé ces débris précieux  dans des enveloppes scellées de notre sceau.
Les six chasses ont été pareillement scellées de notre sceau en plusieurs endroits après avoir été dûment closes. Tous les enfants qui devaient être confirmés sont venus au presbytère, et les Saintes Reliques précédées de ce cortège ont été portées processionnellement à l’église paroissiale au chant du benedictus ; c’étaient celles renfermées dans les tableaux : elles ont été exposées sur le maître autel et nous avons célébré le saint sacrifice devant ces restes sacrés.
A la fin de la messe, après avoir béni les fidèles nous avons annoncé que nous accordions à perpétuité , l’indulgence de quarante jours à gagner une fois chaque jour par tous les fidèles qui étant au moins contrits de cœur réciteraient un pater et un ave Maria devant ces Saintes Reliques, pour les besoins de la Sainte Eglise et en particulier de Notre Diocèse.
Nous avons ensuite scellé le reliquaire, croix d’ébène et d’argent contenant des parcelles de la très Sainte Croix du Sauveur données le 21 novembre 1832 avec d’autres reliques décrites dans notre procédure précitée à la paroisse de Nogent, par Monseigneur l’Archevêque de Dijon (?).
Enfin le lendemain accomplissant le devoir de la visite pastorale dans l’église de Nogent le Bas nous avons reconnus authentiques et scellé de notre sceau les Saintes Reliques précédemment enchâssées dans deux médaillons de forme ronde, conservés dans cette même église : ce sont des parcelles des ossements de St Germain, de Ste Colombe, de St Didier, des Sts Jumeaux et de St François de Sales, et un fragment du tombeau dudit St Germain ; et nous avons autorisé le culte public de tous ces restes sacrés et en foi de ce nous avons rédigé, signé et scellé le présent acte qui sera conservé aux archives de l’église paroissiale de la ville et transcrit au registre des titres ; et nous l’avons fait signer par notre Vicaire Général et par M le curé doyen de Nogent.

Signé par: + Guillaume M F Evêque de Langres - Hutinet v.g. - LM Rigollot curé de Nogent. Le sceau de cire rouge est illisible.

mardi 18 janvier 2011

Jeanne d'Arc, la bonne champenoise




La maison natale de Jeanne d'Arc à Domrémy

En 1818, le Conseil Général des Vosges rachète la maison d'un ancien dragon de l'Empire blessé au combat. Ou plutôt un ensemble de bâtiments accolés à des maisons. L'ingénieur des Ponts et Chaussées de l'époque fut chargé de dégager la "maison natale" de cet ensemble immobilier. En fait, son choix s'est porté sur l'édifice le plus ancien de l'ensemble de masures qui constituaient le pâté de maisons, et ce sans apporter aucune preuve de l'authenticité de la maison natale. Il y fit rajouter une cheminée du XVIIème siècle, rouvrir une fenêtre......

Savez vous que nous devons 
à Jeanne d'Arc un des premiers 
paradis fiscaux ?
  Lorsque la pucelle eut convaincu Charles VII de bouter l'Anglais hors de France, le roi fut obligé de fournir des hommes. On créa des compagnies de «francs archers», appelés ainsi parce qu'ils bénéficiaient d'une franchise fiscale.
Bien mal en pris aux trop envieux, il est arrivé qu'un triste jour toute une compagnie d'archers finisse décimée par ses propres flèches; les stratèges ayant mal évalué le sens du vent !

N'oublions pas non plus que la pucelle était champenoise avant d'être lorraine à cause de Vaucouleurs dont dépendait Domrémy Greux. Vaucouleurs étant alors dépendant de Chaumont. 

Sources: Photos et gravures extraites de la Revue Populaire de Lorraine de février 1998